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Cultiver l’art fragile et parfois risqué de la non-intention ...


Soucieux de coller au plus près des réalités professionnelles, de m'ajuster à la diversité des environnements et contextes de Travail, je privilégie une lecture complexe des situations. Mon attitude phénoménologique de mise en retrait (Bert Hellinger) me libère de toute intention (y compris de celle d’aider), de tout objectif pour l’Autre.
J'accède ainsi à une qualité de présence qui me permet de m’ouvrir à ce qui survient, à ce qui apparaît dans l’ici et maintenant de nos échanges.
Ni expert, ni spécialiste, je fais ‘’du sur-mesure’’, sans chercher à atteindre, à provoquer quelque chose en particulier.


D’où je parle ...


Les propositions qui suivent sont mes points d’appui. Ils constituent la colonne vertébrale de mon positionnement, mon cadre philosophique et conceptuel, ma boussole éthique :
• Nous sommes des êtres de situations. Nos actions ne suffisent pas à nous définir, à dire qui nous sommes.
• Face au Réel qui résiste, les situations vécues, lieu d’engagement de toutes les subjectivités, sont des espaces de rencontre avec Soi, de rencontre avec l’Autre.
• Les situations vécues sont des gisements qu’il est possible d’exploiter - à condition de vouloir y revenir de manière organisée - pour en extraire les informations utiles.
• Il n’y a pas de ‘’petite’’ situation. Ce qui est important, ce qui compte pour La Personne qui qu’elle soit et d’où qu’elle parle, EST.
• L’accueil inconditionnel de ce qui se présente dans l’ici-et-maintenant de nos interactions n’appelle aucune forme de justification. Expliquer suffit.
Le sens ne se donne pas, il se (co-)construit dans les écarts, les différences, entre les plis. C’est l’affaire de tous.
• Les choses sont aussi ce que chacun-e choisit d’en faire. A ce titre, nos collaborations sont des espaces d’engagement plein et entier des responsabilités individuelles et collectives. Chacun.e de nous est co-animateur(-ice) de nos rencontres.


« Travailler, ce n’est pas seulement produire, c’est aussi se transformer soi-même », C.DEJOURS.

Mon travail s’adosse au double postulat de la centralité des situations vécues et de la primauté de l’Expérience. Aussi mon outillage conceptuel et opérationnel, toujours en mouvement provient-il d’horizons diversifiés validés. Il est fait aussi d’intuitions, d’impressions qu’il s’agit alors de mettre utilement au service du travail que nous réalisons ensemble.


... et parce que je n'oublie pas qu’accompagner, soutenir c’est aussi équiper, outiller, je n’hésite pas, quand c’est pertinent, à interroger les plis de l’Organisation du Travail. Sans jamais nous substituer à l’Institution, nous identifions alors concrètement de nouvelles possibilités opérationnelles de compléter, d’ajuster l’organisation existante, d’améliorer les
procédures pour renforcer les capacités d’agir individuelles et collectives.


Mes repères conceptuels ...
Analyse du Travail, Clinique de l’Activité (Y. Clot), Didactique Professionnelle (P. Pastré, P. Mayen), Techniques d’Entretien d’Explicitation (P. Vermersch), Analyse Psychodynamique des situations de Travail (C. Dejours), Approche Centrée sur la Personne (C.R. Rogers), Gestalt thérapie (Perls, Goodman), Approche philosophique de l’Expérience (J. Dewey), Sociologie des Organisations (M. Crozier, E. Friedberg), Sociologie du travail (D. Linhart), Approche systémique (G. Bateson, D. Jackson).

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